Savez-vous d’où vient l’eau que vous buvez ?
Des profondeurs cristallines des Pyrénées espagnoles. Mais, avant de jaillir de vos robinets, elle a traversé plusieurs étapes pour atteindre le degré de pureté qui garantit sa qualité. L’eau produite et distribuée par Eau de Toulouse Métropole provient essentiellement de la réserve naturelle régionale Confluence Garonne-Ariège, située au sein d’une zone de biodiversité remarquable. Avant d’être distribuée dans les circuits d’eau potable, l’eau est débarrassée de ses déchets, polluants, bactéries, virus et autres impuretés. Dans la métropole toulousaine, trois usines de potabilisation sont chargées de traiter l’eau : Pech-David, Clairfont et Marquisat. Tamisage, pompage, filtration sur sable, désinfection… Ces dispositifs classiques garantissent une eau de qualité irréprochable.
Pour l’avenir, objectif « Qualité + »
Mais Eau de Toulouse Métropole va plus loin. D’importants travaux sont actuellement en cours sur les usines de production afin de moderniser les méthodes de traitement. En 2026, l’eau bénéficiera d’un niveau de « Qualité + » garanti par des dispositifs innovants : utilisation de charbon actif pour une eau sans pesticides, injection de l’ozone dans l’eau décantée pour supprimer tout risque de contamination microbiologique et parasitaire.
Un contrôle qualité accru
Le contrôle de la qualité de l’eau a aussi bénéficié d’innovations. Le nombre de capteurs a été augmenté pour assurer une surveillance en temps réel en tout point du réseau afin de détecter les fuites. Des sondes multi paramètres sont utilisées pour mesurer la turbidité, la matière organique, le taux de chlore. L’ATPmétrie (une technique de biologie moléculaire) permet de détecter la présence de bactéries quasiment à l’instant T. Eau de Toulouse Métropole réalise une surveillance constante, en plus du contrôle réglementaire effectué par l’Agence Régionale de Santé Occitanie. Par ailleurs, des « goûteurs » ont été recrutés pour s’assurer que l’eau est agréable à boire.