Samira, en quoi consiste votre métier ?
Je suis instrumentiste chez Eau de Toulouse Métropole, au service de l’assainissement. Il faut savoir que des capteurs sont installés dans les réseaux d’eaux usées et d’eaux pluviales de Toulouse Métropole. Ces capteurs sont nos yeux dans les réseaux enterrés : ils nous servent à contrôler et surveiller les canalisations, les débits d’eau y circulant… J’ai donc la charge de l’installation, de l’exploitation et de la maintenance de ces capteurs.
Qu’est-ce qui vous anime et vous passionne aujourd’hui dans votre travail ?
Quotidiennement, j’observe le réseau pour programmer les capteurs, en positionner de nouveaux, vérifier leur état, intervenir en cas d’anomalie détectée … J’aime le dynamisme et la diversité de ce métier. J’apprécie d'intervenir sur le terrain, de réfléchir au problème et de trouver sa solution en direct. J’apprends chaque jour, c’est très intéressant.
Comment s’est fait votre choix d’effectuer ce métier ?
J’ai fait des études en génie mécanique et d’ingénierie en automatismes. J’ai travaillé 3 ans dans une entreprise dans le secteur de l’eau et de l’assainissement en Espagne, puis une opportunité s’est présentée ici, chez Eau de Toulouse Métropole. J’aime la diversité de ce métier : le fait de mêler la planification et le terrain.
Comment donneriez-vous envie aux jeunes générations de choisir l’environnement ?
Travailler dans le secteur de l’environnement est un réel défi. Cela nous donne la sensation d’être réellement utile et nous oblige à se dépasser sans cesse. Chaque jour nous trouvons de nouveaux moyens pour économiser et réutiliser l’eau. C’est passionnant.
