Bastien, en quoi consiste votre métier ?
Je suis technicien assainissement chez Eau de Toulouse Métropole. Je suis coordinateur, c’est-à-dire que je reçois les alertes, je me rends sur place pour identifier le dysfonctionnement et organiser au mieux l’intervention avec mes collègues, en appelant par exemple un camion de curage ou un enquêteur.
Quelle est votre journée type ?
Il n’y a pas de journée type. Je dépends des demandes d’intervention. En période de vacances scolaires ou par temps pluvieux, nous pouvons réaliser près de 15 interventions par jour, qui sont toutes différentes : débordements, dysfonctionnements d’ouvrage, émanations d’odeurs, objets perdus dans une bouche d’égout…
Quelle est la principale qualité à avoir pour effectuer ce métier ?
Il faut avoir une grande facilité à gérer le stress et la pression. Notre mission est d’utilité publique, et notre travail impacte directement les usagers. Lorsque nous sommes appelés, nous devons intervenir le plus rapidement possible. De plus, quelques aspects de notre métier sont dangereux, car nous travaillons au contact de gaz qui peuvent être toxiques, mais surtout car nous travaillons sur la voirie et devons gérer la circulation. Faites attention à nous lorsque vous nous croisez sur le bord de la route !
Pourquoi avez-vous choisi d’effectuer ce métier ?
Je suis fier d’effectuer ce métier qui a du sens. C’est gratifiant de venir en aide aux usagers et de penser que c’est nous qui assurons leur sécurité via le bon fonctionnement du système d’assainissement.
Si vous deviez adresser un message aux usagers ?
Les lingettes ne se jettent jamais dans les toilettes, mais dans la poubelle ! Même si elles sont dites biodégradables, elles arrivent à la station d’épuration en moins de 24h, et n’ont donc pas le temps de se dissoudre. Elles créent ainsi des bouchons et des débordements dans les réseaux. 1 intervention sur 3 sur les réseaux est due aux lingettes !
